23 juin 2015

Vidéo jour 14: adrénaline et tendresse


Louisiana-Bahamas-Florida 2014, jour 14: Busch... par cocodrivein

Jour 14 (25 octobre 2014) : Busch Gardens

 I'm a coaster animal!


Nombre de miles parcourus : 76 miles en voiture et bien 10 à pieds !

Aujourd'hui la partie parc d'attractions de notre voyage débute alors c'est gonflées à bloc qu'on se lève vers 8h. On s'apprête en évitant le dégât des eaux dans le salle de bain (la chasse a commencé à fuir ce matin sans aucune raison apparente...pour cela on sera remboursée de la taxe/resort fee lors du check out, une petite attention avenante de la part des employés!) et à 8h45, après avoir chargé tout dans Abraham, on descend prendre le petit déjeuner.



Vue du parking sur le Sheikra


Lobby






On se retrouve avec quasi que des ricains dont plusieurs sont encore en pyjama, probablement ayant du mal à se remettre de leurs émotions de la veille (une Howl-O-Scream avait lieu, l'équivalent Busch Garden des HHN à Universal). D'ailleurs, une dame nous demande si nous y avons assister à cette soirée Halloween, on lui dit que non malheureusement mais qu'on se réjouit de découvrir le parc aujourd'hui. Elle nous souhaite alors une journée pleine de sensations ! Very Happy

Oui, bon, je ne vous l'ai pas encore dit clairement mais si vous nous suivez et si vous avez lu le début vous vous doutez bien qu'aujourd'hui on visite Busch Gardens, le parc d'attractions mi-coasters de-la-mort-qui-tue, mi-animaux trop-choux-je-veux-le-même. En 2009, lors de ma première visite en Floride, on était restées sur Orlando mais cette fois, il était hors-de-question de zapper Tampa et Busch. Ouvert en 1959, Busch Gardens Tampa Bay est le premier des deux parcs de la franchise  (l'autre se trouvant à Williamsburg en Virginie), ancienne filiale du groupe brassicole Anheuser-Busch (d'où le nom pardi) et maintenant  propriété de SeaWorld Entertainment. Tampa est plus dédié au continent africaine alors que Williamsburg est thématisé sur l'Europe.  Pour en savoir plus, rendez-vous ici.

Revenons à nos moutons ou plutôt dans la salle de petit déjeuner où on se régale d'une demi-gaufre chacune (ces fers à gaufres attirent bien trop d'adolescents en pleine croissance rabbit ) et d'un beau bagel au cream cheese pour moi et au beurre de cacahuète pour Carole. Je vous le dis...c'est vraiment NOTRE petit déjeuner aux States. Twisted Evil  L'estomac remplit (jamais de coasters sur un estomac vide sous peine de remontée acide et plus si affinités silent ), on quitte l'hôtel à pieds (la voiture peut rester dans le parking même après votre check out). On a décidé de se rendre à pieds à Busch Gardens. Le parc est « juste » en face, comme ça on ne paiera pas de parking. Mais...malgré nos connaissances ricaines, on a dû occulter la folie des grandeurs américaines y compris en distance. Et même si le parc est littéralement juste en face, l'entrée piétonne est bien loin de La Quinta Inn. Ben voui, les américaines ne se déplacent pas à pieds, voyons ! D'ailleurs, pendant notre quart d'heure de marche le long d'une ligne droite très très longue et monotone, on ne croisera nul âme vivante. Enfin arrivées au bout de la ligne droite, on aperçoit en petits le panneau 'Pedestrian Walkway' à côté d'un trou dans le mur. Faut le repérer ! Et là, l'Amérique fait preuve de a plus belle logique : on doit se retaper tout le parking (VIP et handicapés) jusqu'à l'entrée qui est en fait la longue ligne droite que l'on vient de parcourir. Mad  Pourquoi ne pas avoir fait un petit trou Pedestrian Walkway juste au niveau de l'entrée ? Mystère et boule-de-gomme. Suspect







Jus-de-pomme pour arroser le tout


C'était notre chambre


On est prêtes!


Bye La Quinta Inn


Hello Busch Gardens


Ok, c'est bon, on ne fait pas le mur!


Ces fleurs aiguisées nous repoussent aussi!


Coucou parking!




21 minutes plus tard, nous voici enfin à l'entrée. Il est 9h36, le parc ouvre à 10h. On suit ma planif à merveille ! A 45, ils nous laissent pénétrer dans l'enceinte du parc dans la petite place marocaine. On avait réserver et payé nos tickets électroniques à l'avance sur Undercover Tourist (https://www.undercovertourist.com/orlando/seaworld-orlando-resort/#tickets) à 106$ le combo Busch Gardens et Sea World.Là s'ensuit 10 minutes d'attente (en deuxième rangée) au bout desquelles on entend raisonner l'hymne américain lors de la levée du drapeau. Aaaaah, ces ricains ! pirat





Contrôle des sacs


Bonjour vous


Devinez, on a eu des problèmes avec le code-barre, elle a dû entrer tous les chiffres


Map


À 55, la meute est lancée. Carole a un peu de mal à courir avec son genou toujours meurtri alors on trottinette. J'ai un plan d'attaque et je tiens à le tenir car d'habitude ils fonctionnent bien mes plans d'attaque ! Mais ici, même si on se débrouillera vachement bien, mon plan sera un peu saboté par la disposition du parc et des coasters, disposition bizarre qui vous oblige à faire des kilomètres pour relier une attraction à l'autre, et par les lockers, on n'avait pas trop envie de payer chaque fois 1,50$ pour mettre notre sac dans le locker. Avant de commencer réellement notre journée, une petite mise au point sur l'organisation du parc : interdiction de rentrer avec quelconque sac dans les attractions. Mais ici, les petits filous, au lieu de laisser déposer les sacs sur la station d'embarquement dans de petits casiers ou grand bac (ou à même le sol) comme à Six Flags Magic Mountain et contrairement à Universal où les lockers sont gratuits le temps de faire l'attraction, ici il faut payer. 2 à 3 quarter pour le mini locker... Autant vous dire qu'on a vite fait de dépenser 10$ sur la journée juste pour pouvoir rentrer dans les attractions. Alors, le principe de base consiste à déposer une fois les sacs dans un locker, faire quelques attractions puis le récupérer. Même si cela implique de plisser des yeux car pas de lunettes de soleil (mais on trouvera vite la parade : les filles, pour une fois que votre soutif est votre ami;) ) ou d'avoir la bouche parchemin car on meurt de soif sous le soleil floridien. Sur la journée, on paiera 3x un locker (ou alors faut avoir un sherpa).

Revenons à nos moutons...euh, je l'ai pas déjà utilisée celle-là ? ^^ Notre première destination du jour est Cheetah Hunt, la dernière addition coaster du parc (2011). Inspiré par la course rapide et souple des guêpars (et oui, Cheetah ne veut pas dire chimpanzé en anglais Wink ), ce launched steel roller coaster nous propulse à 60km/h dans une course effrénée à la poursuite de sa proie en évitant les obstacles. On place notre sac, l'appareil photo et cie dans le premier locker et hop, en route. 5 minutes plus tard, on embarque dans le wagon pour un coaster génialissime : fluide, rapide et fun. On a vraiment adoré. Qui plus est, le parcours est long : environ 3 minutes ! On peut même apercevoir les guêpards ! Coooool. Je sens que ce parc va me plaire.











Evidemment, il y a des cheetah!


On passe en Egypte (vous avez probablement remarqué que les lands portent le nom de parties/villes africains)  pour le prochain coaster dans le coin : le Montu. Pfff, dommage que je n'ai pas mon APN avec moi, la déco est vraiment sympa et on n'aura pas le temps de repasser à ici pour prendre quelques photos. Heureusement, j'emmène partout avec moi ma caméra sportive pour filmer ces moments d'adrénaline. Le Montu, inverted roller coaster ouvert en 1996 (à l'époque, il était l'inverted coaster le plus haut et rapide), est long de plus d'un kilomètre et atteint 46 de hauteur. 7 inversions, dont un looping Immelmann (Pour cette figure, le train entame une boucle en partant du bas et en se redressant jusqu'à se retrouver en position haute retournée. Le train enchaine alors avec une vrille permettant de remettre le train dans le bon sens. Le train se retrouve dans le sens opposé de son arrivée. -dixit wikipédia-),  un zero-g roll (le passager ressent des forces G neutres (égales à zéro), donnant la sensation d'impesanteur. -dixit wikipédia- aka air-time), un batwing (deux loopings en forme de coeur) et un tire-bouchon (mes préférés Langue). Pendant le ride, on ressent jusqu'à 3,8 fois la force de gravité. Montu est aussi génial, les pieds dans le vide, on virevolte. Par contre, quand il s'agit d'inverted j'aime toujours mieux être en première rangée mai là pas possible car les sièges plus larges (pour ne pas que KK se retrouve comme un saucisson ^^) se trouvent, pouf, au plein milieu (d'ailleurs vu le gabarit des ricains, j'ai été étonnée de voir qu'il n'y en avait pas beaucoup et que les sièges normaux sont plutôt étroits).







En chemin


Il s'est échappé!


On récupère le sac car on change de coin dans le parc. On place notre sac dans un locker un peu au centre (si on peut dire que ce parc a un centre, en tout cas c'était à un endroit stratégique), près des bûches (Stanley  Falls Flume) et c'est reparti pour enchaîner les attractions. On ne s'arrête pas car la règle d'or dans les parcs d'attraction est de profiter au maximum de la matinée ! En deux heures, de 11h à 13h, on va parcourir le parc. On commence notre marathon avec le Sheikra, un steel floorless Dive Coaster ouvert en 2005. Le sol « a disparu » en 2007 mais lors de son ouverture, c'était la première montagne russe de type plongeante en Amérique du Nord. On a attend un peu près 10 minutes avant de grimper à bord. La première descente est complètement verticale et je peux vous dire que ça fout les jetons une fois arrivé au sommet (61m). Mais c'est ultra-fun encore une fois. Les coasters de Busch sont vraiment chouettes et tellement fluide (pas de claquage de nuque et tête comme dans Space Mountain à Dlp Evil or Very Mad ).

Lockers








Idée des temps d'attente


Boissons au frais


On n'est pas encore rassasiées de sensations fortes alors hop, hop,hop, direction le Congo (on est de retour chez nous #mauvaiseblaguedecolonialistebelge) et le Kuuuuuuumba ! Un coaster tout ce qui a de plus normal avec 7 inversions à 60miles (100km/h).Very Happy En 1993, il avait le plus haut looping vertical du monde (35m). Et ce coaster a toujours de bons restes ! On s'amuse comme des foules, surtout lors du double looping tire-bouchon ! Un régal ! Et en plus, il n'y a presqu'aucune attente !

Au Congo...


Repérez l'orang-outan


Tigrou









On continue sur notre lancée tout en calmant un peu nos ardeurs en visitant Pantopia le nouveau land du parc où s'érige l'impressionnante tour du Falcon's Fury, la nouvelle attraction phare du parc. Je la ferai, c'est sûr mais pas pour le moment surtout que Carole va très sûrement prendre la chicken exit... Pour le moment, on fait une tite attraction sans prétention juste pour se marrer un bon coup : le Sand Serpent. En gros, c'est un Goofy's Sky School à Disney California Adventure ou encore un Primeval Whirl à Animal Kingdom : un coaster de fête forraine qui fait bien mal aux coudes, dos et cie dans les tournants ! Qu'est-ce-qu'on rire sous les coups de 'ouille, 'aïe'.



Sand Serpent


Toujours à Pantopia, on se rend au Scorpion, petit coaster old school du parc (ouverture en 1980) avec un looping vertical. Euh, comment vous dire : j'ai passé le ride à me demander ce que je faisais là pendant que Carole riait à gorge déployée face au ridicule de la chose par rapport aux coasters que nous avons expérimenté. On a bien rit (tiens donc, ça change de nos habitudes ^^) .



On pousse jusqu'au Gwazi, à l'autre bout du parc (ouiiiin, les hubs me manquent). Et ho, surprise, il est en panne. On se retape tout le trajet jusqu'à Stanleyville. Il est temps de se reposer un peu. Vous commencez à nous connaître, pour nous 'repos' rime avec 'attractions aquatiques'. Il n'est pas encore venu le moment de se poser le postérieur. Il y a trois attractions mouillantes, on commence avec les « bûches », les Stanley Falls Flume. On s'installe à deux dans une bûche (aucune attente, un vrai walkthrough) et c'est parti pour un peu près 4 minutes de rigolade : entre la bûche qui s'emballe comme une Ferrari à Monaco ou la grosse chute qui mouille bien, c'est assez fun même si nouveau déco, c'est simple : il n'y en a pas !







Plan pour les soirées halloween qui s'allume en mauve la nuit


Potes de Madagascar







Prochaine sur la liste : Tidal Wave : une grosse babarque à la Jurassic Park pour ceux qui connaissent. Aucune file non plus, on s'installe au premier rang (pouin pouin pouin) avec une famille d'américains derrière nous. On commence à papoter en disant qu'on a bien peur de la grosse descente au vu de l'eau qu'elle dégage. Les ricains nous rassurent en disant que ce n'est pas la pire, que les bouées trempent bien plus. On commence le petit tour dans un village africain, ici les décors sont chouettes. Une petite descente, une petite balade et hop vient la grosse descente et là c'est la cata-la catastrophe affraid  : Carole et moi venons littéralement de prendre une douche toute habillée. Une franche rigolade s'ensuit avec les américains voyant notre tête de chien qui vient de s'enfuir de son bain. What a Face  Je ne manquerai pas de leur faire remarquer en riant qu'ils m'ont bien eu avec le « ça ne mouille pas trop, ce n'est pas la pire ». Et je m'attends au pire avec l'attraction suivante...





On est soaked!



 
C'est parti pour la dernière attraction aquatique, Congo River Rapids, un ride en grosse bouée dans des rapides. Tant qu'on est mouillées, autant enchaîner les attractions. En plus, en plein temps de midi il fait bien chaud, le soleil tape et être humide rafraîchit...et apaise mes piqûres qui me rendent toujours autant cinglée tant elles grattent ! On se dit qu'on va ressortir aussi trempées qu'avec les bouées d'Universal (j'ai un souvenir très humide de 2009 : on prend sa douche). On embarque avec une famille canadienne anglophone. On papote un peu puis c'est parti : à chaque fois que quelqu'un est mouillé, on rigole tous ensemble ! C'est fun à plusieurs, même avec des inconnus, ce type d'attractions. On sera mouillée mais pas autant qu'avec Tidal Wave. Donc pour finir, c'est définitivement l'attraction qui mouille le plus lorsque vous êtes à l'avant.





On est trempées, on a bien ri, on meurt de soif et de faim : il est 13h passées, le temps de faire une pause. On jette d'abord un coup d’œil au Smokehouse mais on finit par se rabattre sur quelque chose d'un peu moins cher : le Bengal Bistro. Les desserts sont appétissants mais le reste pas trop : le bon stéréotype de bouffe dégueu produite à la chaîne dans un  parc d'attractions. Carole prend un Italian Meatball Sandwich Platter (9,79$ sans taxes) et moi le Chicken Strips platter (9,49$ sans taxes). Autant vous dire que c'est du bon vol à l'ancienne : 3 morceaux de poulet archi-sec se battent avec une quinzaine de frites mollassonnes. Neutral  Hum hum...je mettrai du ketchup et de la moutarde pour que ce soit plus mangeable mais je suis vraiment déçue et c'est juste pour me remplir l'estomac que je mange car ça ne me goûte pas du tout ! Pendant le repas, on en profite pour faire sécher nos baskets qui regorgent d'eau.

Dr drôles de bêbêtes














Wraps et sandwichs


Sandwich aux boulettes tomates de KK


Mes chicken tenders


Vue de la terrasse


Puis hop, on est reparties. Et cette fois, on se concentre sur les n'animaux. Mixer animaux et coasters, c'est parfait pour nous fans de sensations fortes mais aussi attendries devant toutes boules de poils, plumes ou autres peaux bestiales. On passe d'abord voir les éléphants. Ca tombe bien, la soigneuse vient justement ouvrir les grilles pour qu'on puisse plus s'approcher des éléphants et peut-être leur donner un petit légume à grignoter. Mais aucun pachyderme ne semble avoir envie de venir nous faire le coucou et la soigneuse explique qu'ils ne les obligent jamais (chapeau, ça se voit que les animaux sont biens ici) à venir, ils ne viennent que s'ils ont envie. Pas grave, on en profite pour écouter les explications de l'employée passionnée et pour poser quelques questions. Après un quart d'heure, on se rend à notre prochaine destination...les toilettes pour Carole !











Alors ce gamin nous a pris pour des photographes du parc! Ah ah




Une grosse tortue!





Moi, en attendant la miss, je file faire un petit tour au Jumbo Junction. Je croise plein de bêbêtes mignonnes mais je m'attarde, la bouche grande ouverte et le regard gaga, devant un paresseux qui fait dodo (tiens donc), mon animal favori de tous les temps (j'en veux un!). Je serai aussi surprise au niveau des petits flamands roses qui viennent nous chatouiller le cou et nous picorer les cheveux.





Reptiles


Porc-épic


Mon bébééééé  




Let me take a selfie!





Je rejoins Carole en quatrième vitesse car j'entends le train siffler et justement, il est temps de faire le tour de la Serengeti Plain. On a opté pour le Serengeti Railway : un train qui fait tout le tour de la réserve. Original et plus écologique que des voitures tout-terrain. C'est parti pour un moment de repos à la découverte de rhinos, girafes, zèbres, antilopes et autres animaux exotiques. Le tour dure assez longtemps et nous permet d'apercevoir pas mal d'animaux même si le train est « bloqué » sur ses rails. Ce qui est étrange c'est de se retrouver en pleine savane tout en voyant des coasters au loin. On peut s'arrêter à différents lands (le train fait le tour du parc en plus de la réserve) mais nous, on fait toute la boucle (je dirais bien 30minutes). Malheureusement en ce moment ce tour en train est fermé pour cause de construction de la nouvelle attraction (ils vont modifier son parcours).



































Mais, mais, mais...Où est Indominus Rex?










It's Halloween, baby!


Trouvez-moi, je vous ai laissé un indice!


On repasse par Jumbo Junction, Carole veut aussi faire des bisous aux flamands roses, mais c'est l'heure de la sieste. Il est temps pour moi d'affronter la nouvelle attraction du parc qu'on entend de loin et qui me fait de l'oeil depuis notre arrivée la veille sur le parking du motel : Falcon's Fury, me voici. Dans la toute nouvelle partie du parc, Pantopia, s'érige une immense tour de chute de libre. Outre ses 102mètres de hauteur faisant d'elle la plus haute tour de chute libre aux States, sa particularité réside dans le fait que les petits sadiques constructeurs de l'attraction ont décidé qu'une fois tout en haut, les sièges s'inclinent à 90° afin que les courageux riders fassent face au sol leur de la chute.  affraid  Carole a les chocottes et passe son tour mais moi, je me lance ! La file annonce 20minutes : ok, let's go ! Mais qu'est-ce-qu'elles sont longues ce 20minutes ! Il me faudra finalement 40minutes de queue + attraction. Et j'ai vite compris pourquoi une fois proche de la zone d'embarquement : celui-ci est méga-super-long. Je pense que c'est l'embarquement le plus lent que je n'ai jamais vu : 4'24'' entre le moment où les personnes passent les barrières de protection autour de la tour jusqu'au moment où on commence à grimper !  Evil or Very Mad  Ajouter à cela +-45 secondes d'attraction et obtenez un rendement très pauvre ! Ils n'ont même pas prévu de file single rider, grosse erreur ! Enfin bref, je m'amuserai à regarder les gens pendant l'attente. Puis vint mon tour. Je peux vous dire que l'adrénaline était là lorsque j'ai senti les sièges bougés pour doucement monter jusqu'au sommet. La vue est splendide, dommage que tout objet soit interdit on-ride (d'un côté, niveau sécurité, je peux comprendre) car cela aurait fait une superbe photographie du parc en hauteur ! On entend un clic et là...l'excitation est à son comble : je me retrouve contre le harnais, la seule chose qui m'empêche de m'écraser comme un gros crachat sur le béton. Et « clic » : c'est parti !  Shocked  Je hurle de toutes mes forces mais pour finir la chute n'est pas si longue et on se remet assez vite en position verticale. Les chutes libres, ça fait peur mais ça ne vous donne pas beaucoup de sensations (je préfère les air-time des coasters).

Il est trooooop beau  I love you  I love you  I love you














Mon dieu, quelle tête vicieuse!














File d'attente




















Je retrouve ma comparse qui m'attend au soleil pour une dernière attraction : on a décidé de repasser voir si le Gwazi est ré-ouvert. Oui, il est ! Sac dans le locker et c'est parti ! Dix petites minutes d'attente puis c'est à notre tour. Ce wooden coaster vibre, c'est sûr mais je l'ai trouvé « moins pire » que Le Tonnerre de Zeus au Parc Astérix qui m'avait presque rendue malade tellement mon cerveau avait été remué dans un shaker (d'ailleurs, l'attraction va fermer http://www.wtsp.com/story/news/local/2014/12/23/busch-gardens-gwazi-roller-coaster/20799551/) Ici, on se marre quand même bien...la preuve, lorsqu'on ressort il est 17h55 et ils laissent encore entrer dans l'attraction alors que le parc ferme dans 5minutes. Vous commencez à nous connaître, on n'exagère presque jamais (#ironie)  Rolling Eyes  : c'est reparti pour un deuxième tour ! Sauf que... ben sauf que juste avant qu'on embarque, il y a une panne (un 101 en termes Disney Langue)...on se dit, on est les suivantes avec un peu de chance, ça va reprendre dans 5 minutes. Qui plus est, les employés nous ont permis de rester alors que le parc est fermé pour les guests qui ne participent pas à la soirée Howl-O-Scream. Hè ben non, 20minutes plus tard toujours pas de reprise et ils évacuent l'attraction. Mais geste sympa de la parc de Busch Gardens (http://seaworldparks.com/buschgardens-tampa/)  : ils distribuent à tous ceux qui sont restés (une vingtaine de personnes) un ticket pour accéder à une attraction de manière VIP. Le ticket était valable pendant une semaine, malheureusement nous n'allons pas revenir mais je le prends quand même comme souvenir !





On récupère notre sac à dos et on se dirige vers la sortie tranquilou (on ne nous presse pas) alors que les guests de la soirée arrive dans une ambiance qui se fait déjà angoissante. C'est parti pour le chemin du retour : on traverse le parking, on tourne à droite et hop, on se retrouve sur la loooooooooooooooooooongue ligne droite.     C'est vraiment long, surtout pour Carole qui a des cloques à cause de ses chaussures (comme quoi mes baskets à 3euros de chez Primark sont plus confortables). Mais on voit le bout et le parking de La Quinta Inn. On rejoint Abraham et j'ai soif...baaaaah, le coca est dégueu, super chaud !  silent  Alors en démarrant, petit arrêt au drive-in du Taco Bell pour deux gros verres de Diet Coke. Ca rafraichit !

Quelques photos du parc


gros pèpère


En meilleur forme que ceux d'Alligator Farm




Contente  albino


Déco pr la soirée


Creepy




Coasters sous le soleil couchant...






Après le puits sans fond, l'histoire sans fin, la route qui n'en finit point!


Bye Busch!


Et sur la route pour accompagner le Coke, devinez ce qu'on mange...des chips Doritos, pardi !  Razz  Et pourquoi est-on en route ? On doit relier Orlando ce soir, dernière étape de notre road trip (snif, on va devoir bientôt abandonner Abraham). On met 1h15 pour rejoindre la capitale mondiale de l'amusement. On est toute excitée avec les panneaux annonçant le Wizarding World, ceux de Disney...aaah, je ne me sens plus.  Very Happy  Mais d'un autre côté, la nostalgie monte : la boucle est bouclée, on est revenue à notre point de départ (même si encore bien d'aventures nous attendent).

A Orlando, pour 4 nuits, on a opté pour un hôtel petit prix sur International Drive (bien bordélique d'ailleurs avec les travaux) : le Super 8 (5900 American Way, Orlando, FL 32819 US ; http://www.super8.com/hotels/florida/orlando/super-8-orlando-international-drive/hotel-overview) pour 220$ les 4 nuits pour 2personnes. Ok ce n'est pas cher mais niveau service on repassera... Tout commence avec le gars du check in. Il est 21h et le mec est déjà calfeutré dans son lobby fermé : on fait le check via une sorte de « drive-in », comprenez une fenêtre et un tiroir pour passer les documents. Vachement rassurant...mais je pense plutôt vachement couillon le gars.  Evil or Very Mad  Deuxièmement, lorsque je donne ma carte Visa (avec laquelle j'ai réservé), le mec ne la prend même pas. Il essaye de faire le payement avec ce que j'avais encodé et le payement ne passe pas. Je lui demande d'au moins essayé vraiment avec la carte mais non. Bon, ok. Ca me fait stresser mais payons avec la Mastercard de KK. Puis la mauvaise surprise : on est à l'étage.  Mad  Alors, je demande à la porte de prison qui sert d'employé s'il n'y a pas moyen de nous mettre au rez-de-chaussée au vu de nos nombreuses valises et surtout qu'il n'y a pas d'ascenseurs. Monsieur-je-pends-la-gueule : « oh non, y a pas moyen, l'hôtel est complet, blablabla ». Et puis quoi encore ?   scratch  Y a 5 voitures dans le parking et on verra le lendemain plusieurs chambres en bas non-occupées. Grrrrrr.    Bref, on ne s'attarde pas, on change Abraham de place pour être juste en face de l'escalier et la mini petite bonne surprise c'est que l'on est dans la première chambre à l'étage juste en face du parking. En deux trajets, on vide Abraham tant bien que mal. Les escaliers en fer sont quand même bien ennuyants. Mais on ne se laisse pas abattre et puis il faut tout vider car dans 3 jours, on rend Abraham et donc on doit ranger nos valises un minimum (car là on a genre 10 sacs différents + des crasses).



Parlons de la chambre : un grand lit (moi qui pensait avoir pris deux lits et ben non, j'ai pris le moins cher du moins cher ^^), une TV, frigo, micro-onde, le coin évier et la salle de bain. Jusque là, la chambre est sympa. Même la déco est moderne. Sauf que (ben aujourd'hui y en des objections)... sans oser se le dire l'une l'autre croyant à des visions de fatigue, on s'avouera le lendemain que chacune de nous avons vu des petites bêtes dans la chambre et la salle de bain. En fait, c'est des trucs minuscules, on dirait presque des bêtes de papier. Il y en avait 3 sur ma table de nuit le premier soir, deux autres le lendemain et 3 sur le sol de la salle de bain. On n'est pas infestées, mais pas rassurées pour autant.  pale  On checkera régulièrement le matelas (dans les coins, pendant la nuit et au matin) mais aucune trace de bed bugs. On mettrait en hauteur les valises et on ne laissera rien traîner par terre. Des bêbêtes certes, mais au moins pas de bed bugs  (probablement à cause de ces maudites moquettes qu'ils mettent partout aux USA)! Dans les autres petites mauvaises surprise de l'hôtel, on notera : les 5$ demandés si vous vous faites livrer un colis, le pèse-bagage payant, le petit dèj qui n'a de petit dèj que le nom (vous verrez demain), les employés qui n'en n'ont rien à cirer et pas de réservations possibles si on n'a pas 21ans. Bref, c'est un motel dans un endroit stratégique qui n'est vraiment, vraiment pas cher (environ 30$/personne par nuit je le rappelle) mais franchement, la prochaine fois je pense que je prendrai un peu mieux ! Pourtant, d'habitude je ne suis pas déçue des Super 8, c'est la première fois.  

Chambre


Salle de bain


Mais je stresse toujours suite au soi-disant refus (« declined ») de ma Visa alors on file aller se chercher à manger à emporter au Ihop du coin. On choisit notre plat et boisson et je paie avec la Visa sans aucun soucis. C'était juste ce c** d'employé qui a été trop pourri de prendre ma carte. Grrrrrr.  Mad  On rentre tant bien que mal (les travaux sur I-Drive c'est vraiment de la folie et les feux rouges durent méga longtemps) et on s'installe pour déguster nos plats : Méga burger pour KK et Pâtes italiennes avec poulet et pain à l'ail pour moi. Pour 10$, on se régale.  Smile

Burger de KK


Mes pâtes (quantité énorme...je ne finirai pas, comme d'hab)


Une bonne douche puis au lit ! Demain une longue journée de folie nous attend ! Indices: sorcellerie et cri d'effroi.